par lerite » 06 mars 2010, 16:25
Des camping-cars neufs classiques, mais presque 10 000 € moins chers : c’est sans doute la première concession du genre en France, qui vient de voir le jour à Belfort. Ses créateurs expliquent ce qui fait la différence de prix.
Au premier abord, rien, sur ces camping-cars, ne distingue les classiques du low-cost. Même si ce dernier mot peut avoir, pour certains, une connotation de qualité moindre, Denis Gaessler et Jean-Jacques Gauthier, les deux associés de Loisirs 90 y tiennent : « Il s’agit vraiment de camping-cars premier prix, qui permettent d’en devenir propriétaire en dépensant moins », explique Denis Gaessler. Ce dernier est concessionnaire depuis 2002 à Cernay, dans le Haut-Rhin. « L’idée nous est venue sur un coup de tête, en mai dernier, dans un salon à Châtenois, dans le Bas-Rhin, d’ouvrir une concession tout près de Belfort, à Denney. » La moitié de sa clientèle, en Alsace, est franc-comtoise. Et Denis Gaessler a rencontré des clients potentiels qui partiraient bien en vacances avec ce moyen de transport et d’hébergement, mais qui, avec la crise économique, ne l’envisagent même plus.
La marque italienne Rimor, qui fabrique des camping-cars classiques depuis 1964, a imaginé il y a deux ans « un produit à 31 900 €», au lieu des 40 000 € en moyenne pour un véhicule ordinaire. « Ils ont eu la même réflexion que nous, à cause de la crise. » Les Allemands ont déjà été séduits par ces modèles qui ne varient pas beaucoup des classiques. Seuls les camping-caristes patentés y remarqueront peut-être quelques subtilités : un petit frigo à la place d’un grand, moins de spots… « Pour les fonctions de base, on a autant qu’un camping-car classique, précise Jean-Jacques Gauthier. C’est le process de fabrication et de commercialisation qui a été réduit au minimum : il n’y a pas d’équipe Rimor en France, et une publicité réduite à la portion congrue ».
8000 km par an en moyenne
À Belfort, la clientèle ciblée, sur au moins six départements, n’est pas forcément celle des seniors, qui représentent une grande partie des adeptes du camping-car et n’hésitent pas à y mettre le prix, mais plutôt les familles ou les personnes ayant des activités culturelles ou sportives régulières. « C’est la couche de clientèle en développement », souligne Denis Gaessler. Une clientèle qui pourrait avoir des a priori environnementaux sur le camping-car. Ces a priori, le concessionnaire les balaie d’un revers de main : « Ça reste un véhicule qui consomme, mais il faut peu de kilomètres par an, 8000 en moyenne, et le camping-cariste doit de toute façon s’imposer des économies car son véhicule doit être autonome en eau, en électricité, en gaz. Il doit alors retrouver des réflexes qu’il a perdus ».
Alors qu’à Cernay, le fabricant allemand Hymer a rapatrié sa production de camping-cars l’année dernière, le concessionnaire ne baisse pas les bras, mais s’adapte. Depuis que Belfort-Denney est ouvert, les clients sont curieux, louant parfois un véhicule pour trois jours, pour un essai. Histoire de voir si ce mode de vacances plaît, avant d’envisager un plus gros investissement.
repris sur le pays .fr
Des camping-cars neufs classiques, mais presque 10 000 € moins chers : c’est sans doute la première concession du genre en France, qui vient de voir le jour à Belfort. Ses créateurs expliquent ce qui fait la différence de prix.
Au premier abord, rien, sur ces camping-cars, ne distingue les classiques du low-cost. Même si ce dernier mot peut avoir, pour certains, une connotation de qualité moindre, Denis Gaessler et Jean-Jacques Gauthier, les deux associés de Loisirs 90 y tiennent : « Il s’agit vraiment de camping-cars premier prix, qui permettent d’en devenir propriétaire en dépensant moins », explique Denis Gaessler. Ce dernier est concessionnaire depuis 2002 à Cernay, dans le Haut-Rhin. « L’idée nous est venue sur un coup de tête, en mai dernier, dans un salon à Châtenois, dans le Bas-Rhin, d’ouvrir une concession tout près de Belfort, à Denney. » La moitié de sa clientèle, en Alsace, est franc-comtoise. Et Denis Gaessler a rencontré des clients potentiels qui partiraient bien en vacances avec ce moyen de transport et d’hébergement, mais qui, avec la crise économique, ne l’envisagent même plus.
La marque italienne Rimor, qui fabrique des camping-cars classiques depuis 1964, a imaginé il y a deux ans « un produit à 31 900 €», au lieu des 40 000 € en moyenne pour un véhicule ordinaire. « Ils ont eu la même réflexion que nous, à cause de la crise. » Les Allemands ont déjà été séduits par ces modèles qui ne varient pas beaucoup des classiques. Seuls les camping-caristes patentés y remarqueront peut-être quelques subtilités : un petit frigo à la place d’un grand, moins de spots… « Pour les fonctions de base, on a autant qu’un camping-car classique, précise Jean-Jacques Gauthier. C’est le process de fabrication et de commercialisation qui a été réduit au minimum : il n’y a pas d’équipe Rimor en France, et une publicité réduite à la portion congrue ».
8000 km par an en moyenne
À Belfort, la clientèle ciblée, sur au moins six départements, n’est pas forcément celle des seniors, qui représentent une grande partie des adeptes du camping-car et n’hésitent pas à y mettre le prix, mais plutôt les familles ou les personnes ayant des activités culturelles ou sportives régulières. « C’est la couche de clientèle en développement », souligne Denis Gaessler. Une clientèle qui pourrait avoir des a priori environnementaux sur le camping-car. Ces a priori, le concessionnaire les balaie d’un revers de main : « Ça reste un véhicule qui consomme, mais il faut peu de kilomètres par an, 8000 en moyenne, et le camping-cariste doit de toute façon s’imposer des économies car son véhicule doit être autonome en eau, en électricité, en gaz. Il doit alors retrouver des réflexes qu’il a perdus ».
Alors qu’à Cernay, le fabricant allemand Hymer a rapatrié sa production de camping-cars l’année dernière, le concessionnaire ne baisse pas les bras, mais s’adapte. Depuis que Belfort-Denney est ouvert, les clients sont curieux, louant parfois un véhicule pour trois jours, pour un essai. Histoire de voir si ce mode de vacances plaît, avant d’envisager un plus gros investissement.
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