Leur nouvel économiseur de carburant s’appelle FDME. Comme Fragmenteur de molécules écologique. Ou comme Félix, Damien, Mickaël, Édouard, les prénoms des quatre frères Boucher, les cogérants d’Écomoteurs, la société qu’ils ont créée à Essay en 2009. Ces fils d’agriculteurs bio sont dans la mécanique depuis le plus jeune âge.
Ils ont imaginé un système permettant de fragiliser la molécule du gasoil. « Elle est trop lourde », avance Édouard Boucher, un des quatre frères. Ils ont bénéficié pour l’occasion du concours d’un astrophysicien. Le FDME est un petit cylindre blindé renfermant deux aimants d’une structure géométrique particulière. Un accessoire « 100 % français » à brancher entre le filtre à gasoil et la pompe à injection. Quand le gasoil passe dedans, il éclate sous l’effet du champ magnétique.
On pulvérise
« La fragmentation de la molécule a pour effet d’améliorer la pulvérisation dans la chambre de combustion, détaille Édouard Boucher en tripotant un de ses cylindres magiques. C’est moins de consommation et moins de pollution. »
Exemple, avec un utilitaire Peugeot Boxer 2,8 litres HDI, on gagne selon Écomoteurs, 80 à 100 km d’autonomie supplémentaire sur un plein. Sur une berline Citroën C5 diesel, c’est 130 à 140 km de mieux. L’accessoire a été testé avec de bons clients, gros rouleurs. « Le champ magnétique blindé n’interfère pas avec le multiplexage du véhicule », assure Édouard Boucher.
Pour les particuliers et professionnels de la route
Développé pour le diesel, le FDME a été testé avec l’essence. « On obtient aussi des résultats intéressants. » L’entreprise a conçu deux modèles. Un petit, pour les voitures et les utilitaires et un gros, pour les poids lourds, les machines agricoles et les engins de travaux publics (le petit modèle vaut 394 € TTC, pose comprise, et le gros 1 184 €). Les frères Boucher s’attendent à en vendre surtout aux grands garages et aux groupes de distribution. Ils travaillent avec une secrétaire, un salarié et des commerciaux. Leur petite entreprise pourrait embaucher.
Ils proposent par ailleurs le PGH (production de gaz hydrogéné), un bulleur à eau de pluie permettant de réinjecter du gaz hydrogéné dans la combustion. Destiné aux poids lourds et aux gros engins, il permet, sur un camion par exemple, de gagner 4 à 5 litres aux 100 km. La société en vend actuellement une quarantaine par an.
Les deux accessoires ne sont pas incompatibles entre eux. Avec les prix du carburant en hausse constante, les frères Boucher ont manifestement trouvé un bon créneau. Ils n’ont pas lâché pour autant leur activité d’origine. Ils entretiennent toujours les motoculteurs.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet ... 7_actu.Htm
un de plus ou possible
et je pense que les progrès en matière de consommation sont considérables.