par lerite » 27 févr. 2012, 17:19
Depuis le 2 février, la trace de ces Bollénois s'est perdue en Andalousie
Infographie LP
Cela fait presque deux semaines qu'ils se sont volatilisés. Christian Baelen et Lise-Marie Miquel n'ont plus donné de leurs nouvelles à leurs proches depuis le 2 février dernier, date de leur dernière "trace téléphonique".
Parti à la fin du mois de décembre de Bollène pour un voyage itinérant en camping-car à travers l'Afrique, ce couple de retraités, qui vit en concubinage, devait rentrer en France il y a une dizaine de jours. C'est finalement la fille de l'un d'eux, qui réside à Gabian dans l'Hérault, qui s'est rendue à la brigade de gendarmerie pour faire part de ses inquiétudes le week-end dernier. Des préoccupations que les gendarmes de la BT de Servian ont tout de suite prises au sérieux, au regard des informations communiquées par les proches des sexagénaires qui étaient attendus le 8 février pour participer à une réunion familiale.
Les voisins n'ont pas revu les deux retraités depuis presque deux mois
Sur réquisitions du procureur de la République de Béziers, les enquêteurs sont parvenus à localiser les téléphones portables des retraités. C'est en Andalousie, dans le sud de l'Espagne que leur trace a été repérée le 2 février pour la dernière fois. Depuis, plus rien. Pas un mouvement n'a été enregistré sur les comptes bancaires des sexagénaires, pas un coup de fil n'a été passé. D'ailleurs les téléphones ne répondent pas. Le camping-car ? Il n'a pas non plus été repéré. "Nous n'avons rien de plus", confiait hier un gendarme de la brigade de Servian. À la demande de cette dernière, les gendarmes bollénois ont apporté leur concours et procédé à diverses vérifications dans le Haut-Vaucluse. La maison du couple est restée fermée et les voisins n'ont pas revu les deux retraités depuis presque deux mois.
Le dernier domicile connu des deux retraités se trouvant à Bollène, le parquet de Béziers adressera le dossier dès ce matin à la procureur de Carpentras Yolande Renzi. La magistrate devrait prendre de nouvelles réquisitions et choisir un nouveau service d'enquête, appelé à conduire de nouvelles investigations de l'autre côté de la frontière espagnole. Car c'est une fiche de signalement pour disparition inquiétante à partir de laquelle vont devoir travailler les nouveaux enquêteurs.
"Ce sont des gens discrets"
Le Quai d'Orsay, contacté à propos de la disparition de ces deux ressortissants français à l'étranger, n'a pas souhaité faire de déclaration. Du côté de Bollène où le couple est installé, en revanche, la nouvelle a vite circulé, surprenant les habitants. Christian Baelen et Lise-Marie Miquel semblent en effet mener une existence paisible et n'ont pas de lien connu avec la vie sportive ou associative. "Ce sont des gens discrets, qui résident dans le secteur de la route de Lapalud. J'ai fait le tour de mes adjoints pour en savoir plus", expliquait hier le maire, Marie-Claude Bompard, aussi surprise par la nouvelle.
Des raisons objectives vont sans doute pousser les enquêteurs à chercher partout pour savoir ce qui est arrivé au couple. Mais "pour l'heure, confiait l'un d'eux, c'est surtout l'heure des hypothèses
"
Depuis le 2 février, la trace de ces Bollénois s'est perdue en Andalousie
Infographie LP
Cela fait presque deux semaines qu'ils se sont volatilisés. Christian Baelen et Lise-Marie Miquel n'ont plus donné de leurs nouvelles à leurs proches depuis le 2 février dernier, date de leur dernière "trace téléphonique".
Parti à la fin du mois de décembre de Bollène pour un voyage itinérant en camping-car à travers l'Afrique, ce couple de retraités, qui vit en concubinage, devait rentrer en France il y a une dizaine de jours. C'est finalement la fille de l'un d'eux, qui réside à Gabian dans l'Hérault, qui s'est rendue à la brigade de gendarmerie pour faire part de ses inquiétudes le week-end dernier. Des préoccupations que les gendarmes de la BT de Servian ont tout de suite prises au sérieux, au regard des informations communiquées par les proches des sexagénaires qui étaient attendus le 8 février pour participer à une réunion familiale.
Les voisins n'ont pas revu les deux retraités depuis presque deux mois
Sur réquisitions du procureur de la République de Béziers, les enquêteurs sont parvenus à localiser les téléphones portables des retraités. C'est en Andalousie, dans le sud de l'Espagne que leur trace a été repérée le 2 février pour la dernière fois. Depuis, plus rien. Pas un mouvement n'a été enregistré sur les comptes bancaires des sexagénaires, pas un coup de fil n'a été passé. D'ailleurs les téléphones ne répondent pas. Le camping-car ? Il n'a pas non plus été repéré. "Nous n'avons rien de plus", confiait hier un gendarme de la brigade de Servian. À la demande de cette dernière, les gendarmes bollénois ont apporté leur concours et procédé à diverses vérifications dans le Haut-Vaucluse. La maison du couple est restée fermée et les voisins n'ont pas revu les deux retraités depuis presque deux mois.
Le dernier domicile connu des deux retraités se trouvant à Bollène, le parquet de Béziers adressera le dossier dès ce matin à la procureur de Carpentras Yolande Renzi. La magistrate devrait prendre de nouvelles réquisitions et choisir un nouveau service d'enquête, appelé à conduire de nouvelles investigations de l'autre côté de la frontière espagnole. Car c'est une fiche de signalement pour disparition inquiétante à partir de laquelle vont devoir travailler les nouveaux enquêteurs.
"Ce sont des gens discrets"
Le Quai d'Orsay, contacté à propos de la disparition de ces deux ressortissants français à l'étranger, n'a pas souhaité faire de déclaration. Du côté de Bollène où le couple est installé, en revanche, la nouvelle a vite circulé, surprenant les habitants. Christian Baelen et Lise-Marie Miquel semblent en effet mener une existence paisible et n'ont pas de lien connu avec la vie sportive ou associative. "Ce sont des gens discrets, qui résident dans le secteur de la route de Lapalud. J'ai fait le tour de mes adjoints pour en savoir plus", expliquait hier le maire, Marie-Claude Bompard, aussi surprise par la nouvelle.
Des raisons objectives vont sans doute pousser les enquêteurs à chercher partout pour savoir ce qui est arrivé au couple. Mais "pour l'heure, confiait l'un d'eux, c'est surtout l'heure des hypothèses
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