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Forum Camping-Car . Fourgon aménagé . Van

Entretien et Aménagement

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Aménager son Camping-Car

Idées et conseils pour aménager : lits, rangements, cuisine, et plus encore pour optimiser votre confort sur la route.

A 53 ans et avec moins de 500 euros par mois

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Re: A 53 ans et avec moins de 500 euros par mois

  • Citation Alan33

par Alan33 » 23 janv. 2014, 18:40

Hello,
je pense que dans sa position s'occupper des autres ça risque coincer ? !!!!
Hello,
je pense que dans sa position s'occupper des autres ça risque coincer ? !!!!

Re: A 53 ans et avec moins de 500 euros par mois

  • Citation Gerard83400

par Gerard83400 » 23 janv. 2014, 15:51

Tous nos vœux pour que la situation de cette personne s'améliore.
Bon courage.
Gérard.
Tous nos vœux pour que la situation de cette personne s'améliore.
Bon courage.
Gérard.

A 53 ans et avec moins de 500 euros par mois

  • Citation sifras

par sifras » 21 janv. 2014, 13:09

A 53 ans et avec moins de 500 euros par mois, Dominique a aménagé son camping-car dans lequel il souhaite accueillir des personnes en difficulté


Comment rebondir quand on a 53 ans et qu'on vit dans un camping-car depuis six ans ? Dominique est un drôle d'oiseau, bavard et cultivé. Sans domicile fixe (SDF), suivi par les services sociaux de la Ville, on ne le voit pas faire la manche ni fréquenter certains marginaux. Un précaire presque invisible, menant sa vie loin des excès dans lesquels la pauvreté peut faire tomber. Dominique, sans femme ni enfants, a plongé dans cette vie de creux et de bosses après avoir quitté la région parisienne.

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Avec ses maigres économies, il avait eu envie de s'acheter un vieux camping-car pour se déplacer sur des chantiers. Il s'était mis dans la tête l'étrange idée « d'être mobile et disponible pour la société ». Il est d'abord parti vers Lyon. Mais un premier patron n'aurait pas voulu de son profil. Son choix de vie assumé s'est petit à petit transformé en galères. « Ma vie est faite de trous. Je suis dans une situation plus que précaire », résume-t-il aujourd'hui. Le gars est lucide et cultive à haute dose l'ironie, au point de déstabiliser souvent son interlocuteur. « Je me défonce à ça », reconnaît-il.

Depuis quelques années, il passe d'une aire de stationnement à une autre, du côté de Tonnay-Charente ou du pont transbordeur. Il ne s'acquitte pas souvent du droit de payer son eau et son électricité, ce qui lui a récemment valu d'être invité à partir. Il vit avec l'allocation de solidarité spécifique de 490 euros par mois et une pension d'invalidité de 160 euros versés tous les trois mois. Il ne se déplace jamais sans son chien Babou, un Golden qui traîne la patte. Sa mère qui vit encore à Paris lui envoie parfois un peu d'argent. Il espère pouvoir rapidement s'acheter une nouvelle paire de chaussures. Celles qu'il porte sont complètement trouées.

Pour tenir, il surfe sur Internet et réfléchit à des projets. Depuis quelque temps, il a envie « de travailler, de bouger, de rencontrer du monde ». « Parce que du lundi au dimanche, c'est toujours la même chose », résume-t-il. Sa dernière idée n'a rien de farfelu. Il a imaginé un bus itinérant équipé de banquettes, d'une douche et d'une cuisine pour accueillir de façon occasionnelle des personnes, comme lui, dans la mouise.

Les difficultés pour se laver ou manger, il connaît. Grâce à Internet et un ordinateur qui occupe la table de son camping-car en bazar, il a rédigé son projet. Il y a quelques jours, il devait même le présenter au directeur d'un centre social. Sur son CV, Dominique, titulaire d'un bac littéraire, longtemps magasinier en région parisienne, a inscrit comme défaut : « utopiste ».

« Mais je suis un utopiste positif. Je crois au projet. Le problème, c'est que beaucoup de personnes emploient le concept de manière négative. La réponse est souvent “oui, mais…” »

S'il ne trouve personne pour l'épauler et l'aider à financer son projet, Dominique dit qu'il quittera le coin. Pas si accueillant que ça, selon lui.
A 53 ans et avec moins de 500 euros par mois, Dominique a aménagé son camping-car dans lequel il souhaite accueillir des personnes en difficulté


Comment rebondir quand on a 53 ans et qu'on vit dans un camping-car depuis six ans ? Dominique est un drôle d'oiseau, bavard et cultivé. Sans domicile fixe (SDF), suivi par les services sociaux de la Ville, on ne le voit pas faire la manche ni fréquenter certains marginaux. Un précaire presque invisible, menant sa vie loin des excès dans lesquels la pauvreté peut faire tomber. Dominique, sans femme ni enfants, a plongé dans cette vie de creux et de bosses après avoir quitté la région parisienne.

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Avec ses maigres économies, il avait eu envie de s'acheter un vieux camping-car pour se déplacer sur des chantiers. Il s'était mis dans la tête l'étrange idée « d'être mobile et disponible pour la société ». Il est d'abord parti vers Lyon. Mais un premier patron n'aurait pas voulu de son profil. Son choix de vie assumé s'est petit à petit transformé en galères. « Ma vie est faite de trous. Je suis dans une situation plus que précaire », résume-t-il aujourd'hui. Le gars est lucide et cultive à haute dose l'ironie, au point de déstabiliser souvent son interlocuteur. « Je me défonce à ça », reconnaît-il.

Depuis quelques années, il passe d'une aire de stationnement à une autre, du côté de Tonnay-Charente ou du pont transbordeur. Il ne s'acquitte pas souvent du droit de payer son eau et son électricité, ce qui lui a récemment valu d'être invité à partir. Il vit avec l'allocation de solidarité spécifique de 490 euros par mois et une pension d'invalidité de 160 euros versés tous les trois mois. Il ne se déplace jamais sans son chien Babou, un Golden qui traîne la patte. Sa mère qui vit encore à Paris lui envoie parfois un peu d'argent. Il espère pouvoir rapidement s'acheter une nouvelle paire de chaussures. Celles qu'il porte sont complètement trouées.

Pour tenir, il surfe sur Internet et réfléchit à des projets. Depuis quelque temps, il a envie « de travailler, de bouger, de rencontrer du monde ». « Parce que du lundi au dimanche, c'est toujours la même chose », résume-t-il. Sa dernière idée n'a rien de farfelu. Il a imaginé un bus itinérant équipé de banquettes, d'une douche et d'une cuisine pour accueillir de façon occasionnelle des personnes, comme lui, dans la mouise.

Les difficultés pour se laver ou manger, il connaît. Grâce à Internet et un ordinateur qui occupe la table de son camping-car en bazar, il a rédigé son projet. Il y a quelques jours, il devait même le présenter au directeur d'un centre social. Sur son CV, Dominique, titulaire d'un bac littéraire, longtemps magasinier en région parisienne, a inscrit comme défaut : « utopiste ».

« Mais je suis un utopiste positif. Je crois au projet. Le problème, c'est que beaucoup de personnes emploient le concept de manière négative. La réponse est souvent “oui, mais…” »

S'il ne trouve personne pour l'épauler et l'aider à financer son projet, Dominique dit qu'il quittera le coin. Pas si accueillant que ça, selon lui.

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