par lerite » 07 mai 2015, 18:37
Il fait mesurer son camping-car au péage, pour payer le juste prix
Les péages automatiques auraient tendance à faire passer un camping-car pour un poids lourd... et donc à lui faire payer le prix fort ! C'est la mésaventure que connaît en tout cas régulièrement Christophe, un père de famille toulousain.
Lundi 4 mai, au péage de Nailloux sur l'A66, il a catégoriquement refusé de payer le tarif de classe 3 qui lui était demandé.
«Le pire, c'est que quand j'ai déclenché la borne d'appel, on m'a répondu que le système fonctionnait très bien, et que je devais payer le tarif classe 3, raconte Christophe. J'ai demandé que quelqu'un vienne mesurer mon camping-car. La personne m'a dit qu'elle était à Bordeaux, et qu'il n'y avait personne sur place. Je n'ai pas cédé. J'ai téléphoné moi-même à la gendarmerie. Les gendarmes sont venus mesurer la hauteur de mon camping-car : il mesure moins de 3 m, donc il entre dans la catégorie 2. J'ai payé le juste prix, et j'ai pu repartir. Nous sommes quand même restés bloqués 45 minutes au péage, ma famille et moi...»
Depuis la généralisation des péages automatiques, la hauteur des véhicules est détectée par des capteurs. Mais pour un camping-car comme celui de Christophe, qui mesure 2,88 m, les capteurs sont parfois capricieux. Surtout quand des barres de toit s'en mêlent. «Les 3 mètres réglementaires, c'est sans les barres de toit ou d'éventuelles galeries», souligne bien Christophe.
À la direction de Vinci Autoroutes, on invite Christophe et les autres conducteurs qui se pensent victimes d'une erreur à contacter les services de l'autoroute, par l'interphone de la borne de péage. «Le reclassement dans la classe inférieure se fait de manière instantanée ou presque, grâce à des caméras», explique-t-on chez l'exploitant d'autoroutes.
«Si on ne fait pas attention, ça peut rapidement faire gonfler la note», prévient Christophe. Pour un Toulouse-Leucate par exemple, la différence est de 11 € entre les tarifs de classe 2 et 3...
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Il fait mesurer son camping-car au péage, pour payer le juste prix
Les péages automatiques auraient tendance à faire passer un camping-car pour un poids lourd... et donc à lui faire payer le prix fort ! C'est la mésaventure que connaît en tout cas régulièrement Christophe, un père de famille toulousain.
Lundi 4 mai, au péage de Nailloux sur l'A66, il a catégoriquement refusé de payer le tarif de classe 3 qui lui était demandé.
«Le pire, c'est que quand j'ai déclenché la borne d'appel, on m'a répondu que le système fonctionnait très bien, et que je devais payer le tarif classe 3, raconte Christophe. J'ai demandé que quelqu'un vienne mesurer mon camping-car. La personne m'a dit qu'elle était à Bordeaux, et qu'il n'y avait personne sur place. Je n'ai pas cédé. J'ai téléphoné moi-même à la gendarmerie. Les gendarmes sont venus mesurer la hauteur de mon camping-car : il mesure moins de 3 m, donc il entre dans la catégorie 2. J'ai payé le juste prix, et j'ai pu repartir. Nous sommes quand même restés bloqués 45 minutes au péage, ma famille et moi...»
Depuis la généralisation des péages automatiques, la hauteur des véhicules est détectée par des capteurs. Mais pour un camping-car comme celui de Christophe, qui mesure 2,88 m, les capteurs sont parfois capricieux. Surtout quand des barres de toit s'en mêlent. «Les 3 mètres réglementaires, c'est sans les barres de toit ou d'éventuelles galeries», souligne bien Christophe.
À la direction de Vinci Autoroutes, on invite Christophe et les autres conducteurs qui se pensent victimes d'une erreur à contacter les services de l'autoroute, par l'interphone de la borne de péage. «Le reclassement dans la classe inférieure se fait de manière instantanée ou presque, grâce à des caméras», explique-t-on chez l'exploitant d'autoroutes.
«Si on ne fait pas attention, ça peut rapidement faire gonfler la note», prévient Christophe. Pour un Toulouse-Leucate par exemple, la différence est de 11 € entre les tarifs de classe 2 et 3...