par lerite » 07 oct. 2011, 00:02
Dans la nuit de samedi à dimanche, à Blois, l'homme a surpris sa femme en bonne compagnie et s'est vengé. Il a écopé de 3 ans de prison, dont 1 ferme.
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Le camping-car a été totalement détruit. Les deux personnes qui se trouvaient à bord ont été évacuées juste à temps. - (Photo NR, Sébastien Gaudard)
Tribunal correctionnel de Blois
C'est sans doute parce qu'un drame a été évité de justesse que le tribunal correctionnel s'est montré particulièrement sévère, hier soir, à l'encontre d'un mari jaloux, coupable d'avoir incendié un camping-car.
Tout commence samedi soir, en marge du salon des minéraux et fossiles, qui se tenait à la Halle aux grains, à Blois. Garés place de la République, des exposants boivent ensemble après une longue journée de travail. Patrick, un professionnel venu du Maine-et-Loire, est fatigué, l'alcool le rend agressif. Son épouse n'apprécie pas son comportement et le laisse rentrer seul à l'hôtel. Vers 1h30 du matin, Patrick se réveille et constate que sa femme ne l'a pas rejoint. Pressentant que cette dernière a préféré passer la nuit avec un autre exposant, il décide de retourner place de la République. Il frappe à la porte d'un premier camping-car, mais se trompe de véhicule. Le mari en colère se dirige vers un autre camping-car et découvre effectivement sa femme en bonne compagnie. Patrick échange des mots avec son rival et son épouse, puis se fait éconduire par son confrère. Il finit par tourner les talons. Mais il revient peu après et tape de nouveau à la porte. « Comme personne ne m'a répondu, j'ai cru que le camping-car était vide », a expliqué le prévenu, jugé en comparution immédiate.
Un témoin l'a aperçu
Pour se venger, Patrick sort son briquet et a commence à mettre le feu aux rétroviseurs et à des cordes servant à arrimer des vélos. Un témoin l'a aperçu et a prévenu la police. Quand la patrouille est arrivée vers 2 h du matin, il était plus que temps : le propriétaire du véhicule et l'épouse ont pu sortir indemnes alors que le camping-car s'enflammait. Les policiers qui ont tenté en vain d'éteindre les flammes avec leurs extincteurs, ont cependant pris la précaution de sortir des bouteilles de gaz qui auraient sans doute explosé sous l'effet de la chaleur. Malgré l'intervention des pompiers qui ont utilisé deux lances, le camping-car a été détruit tandis que le feu s'est propagé à une Clio voisine qui a subi des dégâts.
Patrick, qui se trouvait non loin de l'incendie a été interpellé et placé en garde à vue pour tentative d'homicide. Il avait alors un taux d'alcoolémie assez élevé. Devant les enquêteurs, il a évoqué des « gamineries » et des « bêtises » en évoquant sa décision d'incendier le véhicule. Jamais cet homme n'avait eu affaire à la justice avant cette malheureuse histoire.
Une période de doute
Hier, en début d'après-midi, le quinquagénaire a été déféré au parquet qui a finalement opté de le faire juger en comparution immédiate pour destruction par incendie. Le ministère public a requis à son encontre une peine de 3 ans d'emprisonnement, dont 18 mois ferme. La défense a décrit un homme à la santé fragile, dont le couple traversait une période de doute, ajoutant que le rival avait dans le passé déjà « brisé » un couple. Le tribunal lui a finalement infligé 3 ans de prison, dont 1 ferme avec mandat de dépôt. Patrick a obligation de se soigner et d'indemniser la victime dans le cadre d'une mise à l'épreuve.
http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTU ... -son-rivalDans la nuit de samedi à dimanche, à Blois, l'homme a surpris sa femme en bonne compagnie et s'est vengé. Il a écopé de 3 ans de prison, dont 1 ferme.
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Le camping-car a été totalement détruit. Les deux personnes qui se trouvaient à bord ont été évacuées juste à temps. - (Photo NR, Sébastien Gaudard)
Tribunal correctionnel de Blois
C'est sans doute parce qu'un drame a été évité de justesse que le tribunal correctionnel s'est montré particulièrement sévère, hier soir, à l'encontre d'un mari jaloux, coupable d'avoir incendié un camping-car.
Tout commence samedi soir, en marge du salon des minéraux et fossiles, qui se tenait à la Halle aux grains, à Blois. Garés place de la République, des exposants boivent ensemble après une longue journée de travail. Patrick, un professionnel venu du Maine-et-Loire, est fatigué, l'alcool le rend agressif. Son épouse n'apprécie pas son comportement et le laisse rentrer seul à l'hôtel. Vers 1h30 du matin, Patrick se réveille et constate que sa femme ne l'a pas rejoint. Pressentant que cette dernière a préféré passer la nuit avec un autre exposant, il décide de retourner place de la République. Il frappe à la porte d'un premier camping-car, mais se trompe de véhicule. Le mari en colère se dirige vers un autre camping-car et découvre effectivement sa femme en bonne compagnie. Patrick échange des mots avec son rival et son épouse, puis se fait éconduire par son confrère. Il finit par tourner les talons. Mais il revient peu après et tape de nouveau à la porte. « Comme personne ne m'a répondu, j'ai cru que le camping-car était vide », a expliqué le prévenu, jugé en comparution immédiate.
Un témoin l'a aperçu
Pour se venger, Patrick sort son briquet et a commence à mettre le feu aux rétroviseurs et à des cordes servant à arrimer des vélos. Un témoin l'a aperçu et a prévenu la police. Quand la patrouille est arrivée vers 2 h du matin, il était plus que temps : le propriétaire du véhicule et l'épouse ont pu sortir indemnes alors que le camping-car s'enflammait. Les policiers qui ont tenté en vain d'éteindre les flammes avec leurs extincteurs, ont cependant pris la précaution de sortir des bouteilles de gaz qui auraient sans doute explosé sous l'effet de la chaleur. Malgré l'intervention des pompiers qui ont utilisé deux lances, le camping-car a été détruit tandis que le feu s'est propagé à une Clio voisine qui a subi des dégâts.
Patrick, qui se trouvait non loin de l'incendie a été interpellé et placé en garde à vue pour tentative d'homicide. Il avait alors un taux d'alcoolémie assez élevé. Devant les enquêteurs, il a évoqué des « gamineries » et des « bêtises » en évoquant sa décision d'incendier le véhicule. Jamais cet homme n'avait eu affaire à la justice avant cette malheureuse histoire.
Une période de doute
Hier, en début d'après-midi, le quinquagénaire a été déféré au parquet qui a finalement opté de le faire juger en comparution immédiate pour destruction par incendie. Le ministère public a requis à son encontre une peine de 3 ans d'emprisonnement, dont 18 mois ferme. La défense a décrit un homme à la santé fragile, dont le couple traversait une période de doute, ajoutant que le rival avait dans le passé déjà « brisé » un couple. Le tribunal lui a finalement infligé 3 ans de prison, dont 1 ferme avec mandat de dépôt. Patrick a obligation de se soigner et d'indemniser la victime dans le cadre d'une mise à l'épreuve.
http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTUALITE/Faits-Divers/Justice/Le-mari-jaloux-incendie-le-camping-car-de-son-rival