Le camping-car, symbole du moi d’abord
Le camping-car, symbole du moi d’abord
La Bretagne est magnifique l’été. À l’instar de tant d’autres régions, elle accueille sur ses côtes des centaines de milliers d’estivants, souvent fidèles, parce qu’on y vient rarement par hasard. Sa réputation pluvieuse suffit à en éloigner tous ceux pour qui les vacances sont avant tout l’occasion de se faire brûler au soleil. Les autres, attirés par la mer et ses odeurs, le vent, la beauté d’un littoral redoutable aux navigateurs, s’y sentent bien et s’y attachent, année après année, au point d’y retrouver famille ou amis avec un bonheur non dissimulé, même par la grisaille qui, parfois, assombrit son ciel lumineux.
Le Bretagne, pourtant, comme toutes les autres régions de France, n’échappe pas à un fléau moderne que nos gouvernants, si férus de tout réglementer, ignorent superbement. Alors que la pose d’un simple Velux® sur une toiture en ardoise y est parfois interdite en raison de la proximité d’un menhir, les petites routes côtières sont envahies d’engins aussi lourds que dangereux, aussi polluants qu’inesthétiques : les camping-cars.
Que le lecteur ne voie aucun jugement de valeur dans ces propos. Chacun est libre de passer ses vacances comme il l’entend, y compris en emportant sa petite maison sur son dos. En vérité, la question posée est autre. Elle est de la prolifération de ces véhicules dans des lieux qui ne sont nullement conçus pour eux, et qui provoque des désagréments sans nombre. Un camping-car est lourd et large. Certains sont si longs que, devant le volant, s’étire un espace de plusieurs dizaines de centimètres. Conduits par des personnes titulaires du permis auto, et soumis à la même réglementation que les véhicules légers, ils ont théoriquement le droit de circuler partout. Et c’est bien cela qui pose problème. Parce que les petites rues des villages, de Bretagne ou d’ailleurs, sont beaucoup trop étroites pour eux. Il y a quelques jours, dans un joli bourg du Finistère, deux de ces gracieuses maisons sur roues se croisaient dans une voie étroite au chevet de l’église. Il a fallu quelques minutes de manœuvres hasardeuses, de rétroviseurs rabattus, de véhicules en stationnement frôlés à quelques centimètres et de klaxons rageurs des voitures les suivant pour se dégager de ce mauvais pas. Ce n’est évidemment par leur place !
Le danger est permanent, même en roulant au pas. Il existe autant pour les piétons que pour nos enfants, souvent juchés sur leurs bicyclettes, inconscients du risque, qui se rendent à la plage ou chez des copains. Aucun des conducteurs de ces monstres ne semble s’en soucier. Ne parlons pas des bouchons qu’ils génèrent – et, comme le sait madame Hidalgo, bouchon égale pollution.
Mais nos aimables estivants ne font pas que circuler. Ils stationnent. Parfois le long des trottoirs, souvent en face de points de vue remarquables, quand ce n’est pas au pied d’une chapelle du XVIIe siècle ou carrément sur une dune, pour ne rien perdre du paysage en restant au volant. Dans un pays aussi riche de monuments, de paysages, de sites à couper le souffle, comment accepter une telle pollution esthétique sans réagir ? Est-il acceptable que nos campagnes, nos villages, nos côtes et nos montagnes soient ainsi envahis par ces engins dont la laideur le dispute à la lourdeur ? Sans doute, diront certains, nos villes sont défigurées par d’autres avatars de la modernité : panneaux publicitaires, supermarchés aux entrées d’agglomération, hideuses enseignes commerciales aux couleurs criardes, sans parler de l’invasion des volets roulants en PVC qui envahissent les plus belles façades. C’est vrai, et c’est très dommage. Mais cela ne justifie pas d’en rajouter.
Le camping-car qui se gare sur une dune, c’est l’apogée de la société du moi d’abord. Du « J’ai bien le droit ». Quitte à fouler au pied la beauté de notre pays. À l’heure où l’automobiliste est traqué comme un délinquant, il serait temps de modérer la circulation de ces engins. Parce que c’est le plus facile et qu’on peut commencer par là. Avant d’entamer un véritable combat de reconquête esthétique. La France mérite mieux que cette laideur qui la défigure.
Article repris sur http://www.bvoltaire.fr/le-camping-car- ... oi-dabord/ [/b]
Le Bretagne, pourtant, comme toutes les autres régions de France, n’échappe pas à un fléau moderne que nos gouvernants, si férus de tout réglementer, ignorent superbement. Alors que la pose d’un simple Velux® sur une toiture en ardoise y est parfois interdite en raison de la proximité d’un menhir, les petites routes côtières sont envahies d’engins aussi lourds que dangereux, aussi polluants qu’inesthétiques : les camping-cars.
Que le lecteur ne voie aucun jugement de valeur dans ces propos. Chacun est libre de passer ses vacances comme il l’entend, y compris en emportant sa petite maison sur son dos. En vérité, la question posée est autre. Elle est de la prolifération de ces véhicules dans des lieux qui ne sont nullement conçus pour eux, et qui provoque des désagréments sans nombre. Un camping-car est lourd et large. Certains sont si longs que, devant le volant, s’étire un espace de plusieurs dizaines de centimètres. Conduits par des personnes titulaires du permis auto, et soumis à la même réglementation que les véhicules légers, ils ont théoriquement le droit de circuler partout. Et c’est bien cela qui pose problème. Parce que les petites rues des villages, de Bretagne ou d’ailleurs, sont beaucoup trop étroites pour eux. Il y a quelques jours, dans un joli bourg du Finistère, deux de ces gracieuses maisons sur roues se croisaient dans une voie étroite au chevet de l’église. Il a fallu quelques minutes de manœuvres hasardeuses, de rétroviseurs rabattus, de véhicules en stationnement frôlés à quelques centimètres et de klaxons rageurs des voitures les suivant pour se dégager de ce mauvais pas. Ce n’est évidemment par leur place !
Le danger est permanent, même en roulant au pas. Il existe autant pour les piétons que pour nos enfants, souvent juchés sur leurs bicyclettes, inconscients du risque, qui se rendent à la plage ou chez des copains. Aucun des conducteurs de ces monstres ne semble s’en soucier. Ne parlons pas des bouchons qu’ils génèrent – et, comme le sait madame Hidalgo, bouchon égale pollution.
Mais nos aimables estivants ne font pas que circuler. Ils stationnent. Parfois le long des trottoirs, souvent en face de points de vue remarquables, quand ce n’est pas au pied d’une chapelle du XVIIe siècle ou carrément sur une dune, pour ne rien perdre du paysage en restant au volant. Dans un pays aussi riche de monuments, de paysages, de sites à couper le souffle, comment accepter une telle pollution esthétique sans réagir ? Est-il acceptable que nos campagnes, nos villages, nos côtes et nos montagnes soient ainsi envahis par ces engins dont la laideur le dispute à la lourdeur ? Sans doute, diront certains, nos villes sont défigurées par d’autres avatars de la modernité : panneaux publicitaires, supermarchés aux entrées d’agglomération, hideuses enseignes commerciales aux couleurs criardes, sans parler de l’invasion des volets roulants en PVC qui envahissent les plus belles façades. C’est vrai, et c’est très dommage. Mais cela ne justifie pas d’en rajouter.
Le camping-car qui se gare sur une dune, c’est l’apogée de la société du moi d’abord. Du « J’ai bien le droit ». Quitte à fouler au pied la beauté de notre pays. À l’heure où l’automobiliste est traqué comme un délinquant, il serait temps de modérer la circulation de ces engins. Parce que c’est le plus facile et qu’on peut commencer par là. Avant d’entamer un véritable combat de reconquête esthétique. La France mérite mieux que cette laideur qui la défigure.
Article repris sur http://www.bvoltaire.fr/le-camping-car- ... oi-dabord/ [/b]
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Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
bonjour
je trouve que la mentalité c cariste est partie en quenouille il n'y a plus aucun respect,les stationnements sont n'importe comment et on déballe tout même si ça gêne, les aires je ne les fréquente plus depuis bien longtemps sur la route un signe de la main et en stationnement même pas un bonjour,
bref pour continuer a profiter de mon c car et a ne pas me prendre la tête je stationne en camping et j'ai constaté que depuis plusieurs années pas de gens font comme moi et la mentalité est différente,et ce n'est pas près de s'améliorer,en cause sans doute le nombre et croire que tout est gratuit.
je trouve que la mentalité c cariste est partie en quenouille il n'y a plus aucun respect,les stationnements sont n'importe comment et on déballe tout même si ça gêne, les aires je ne les fréquente plus depuis bien longtemps sur la route un signe de la main et en stationnement même pas un bonjour,
bref pour continuer a profiter de mon c car et a ne pas me prendre la tête je stationne en camping et j'ai constaté que depuis plusieurs années pas de gens font comme moi et la mentalité est différente,et ce n'est pas près de s'améliorer,en cause sans doute le nombre et croire que tout est gratuit.
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Bonjour,je ne suis pas d'accord,en règle général les CC respect les aires et la nature,bon bien sûr il y aura toujours des brebis galeuses,mais c'est comme tout dans ce monde,une grande majorité respect et un petit nombre s'en fout,maintenant moi les aires pour CC je ne suis pas pour,car l'on n'ai entassé les uns sur les autres,quant aux campings c'est très bien mais il y a une certaine somme a payer suivant certain d'entre eux;je préfères park car night ou france j'aime. campingcaraide car il ne faut pas oublier de les aider,l'on mange tout les jours et en plus souvent c'est de la bonne nourriture au lieu de payer une somme importante pour coucher la nuit sans rien en retour,bon je ne dis pas que de temps en temps s'arrêter dans un camping pour recharger ses batteries,maintenant chacun fait comme il lui semble bon ce n'est que mon avis après ..............
Cordialement
Charly22
Charly22
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Bonjour,qui est-ce qui fabrique ces cc qui les vends qui les autorise à rouler qui encaissent des taxes et qui les taxes de plus en plus tout le long de leur vie .Aqui profite le crime??????
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Re
@gerard84 quel rapport avec le sujet?
@gerard84 quel rapport avec le sujet?
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Bonjour
Un camping-car sur une dune??? Je voudrais voir ça surtout pour la monter (la dune)...
A+
Un camping-car sur une dune??? Je voudrais voir ça surtout pour la monter (la dune)...
A+
“Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente.”
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Bonsoir, le mot composé CAMPING-CAR définit déjà très clairement le but: CAMPER ce n'est pas faire du faux stationnement en campant en cachette n'importe où... des aires existent, des accueils à la ferme, des campings également... occuper abusivement le patrimoine général est illégal. La notoriété des CC en prend un fameux coup: c'est bien dommage !
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Bonsoir,
https://www.youtube.com/watch?v=ExDBYEOuCMw
Surtout prends une photo, je suis sur que Lerite te met en bannière
Alors mon ami, si tu as plein de sous dans ta tirelire, j'ai la solution pour emmener ton valereux Laïka au sommet du pyla
https://www.youtube.com/watch?v=ExDBYEOuCMw
Surtout prends une photo, je suis sur que Lerite te met en bannière
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Bonsoir
Moi je n'ai pas envie d'essayer. Déjà 4 roues motrices...Ou un Kamaz oural par exemple.
A+
Moi je n'ai pas envie d'essayer. Déjà 4 roues motrices...Ou un Kamaz oural par exemple.
A+
“Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente.”
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Bonjour,
Je crois que dans cet article le vrai problème est abordé, c'est pas tant celui des camping-cars mais celui des mentalités!
Il y a des comportements qui sont indéfendables, et aucun argument ne peut les justifier.
Je crois que dans cet article le vrai problème est abordé, c'est pas tant celui des camping-cars mais celui des mentalités!
Il y a des comportements qui sont indéfendables, et aucun argument ne peut les justifier.
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Bonjour
Tous ça n'est pas propre aux camping-caristes dans tous les autres domaines c'est la même chose chacun pense à sa "pomme" et fait ce qui lui plait même en étant hors la loi, on va être obligé de faire avec. Comme disait mon beau frère " les moins c..s il va falloir qu'on se regroupe"
Bonne journée quand même.
A+
Tous ça n'est pas propre aux camping-caristes dans tous les autres domaines c'est la même chose chacun pense à sa "pomme" et fait ce qui lui plait même en étant hors la loi, on va être obligé de faire avec. Comme disait mon beau frère " les moins c..s il va falloir qu'on se regroupe"
Bonne journée quand même.
A+
“Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente.”
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Bonjour,aviano c’est tout simple avant il n’y avait pas de décharge il y avait des décharges sauvages de partout maintenant les communes sont équipées et ces généralement gratuits il n’y a pratiquement moins de déchets partout ,des déchets issus de produits de consommation comme les cc.je pense ,si il y avait des endroits corrects pour garer avec des services avec prix très corrects il y aurait de plus en plus de gens respectueux parce qu’ils se sentiraient respecter. Moralité tu veux te faire respecter commence par respecter les autres
-
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Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
le salut à tous et à toutes,
je reprend:
Moralité tu veux te faire respecter commence par respecter les autres, belles paroles!
il suffit de se rendre dans n'importe quel endroit ou l'on trouve des emplacements pour voir comment ceux ci sont utilisés :
- débordement des limites
- stationnement hors des limites dans certains parking pour éviter d'avoir un autre cc à coté
- d'autres pensent que l'emplacement est propriété privé en occupant 3 places pour 2 cc en déroulant leur auvent face à face.
etc...
- d'autres profite de l'absence du propriétaire du cc pour leur voler leurs chaises ou je ne sais quoi ( j'en ai fait les frais)
Il n'y a qu'en France qu'on parle de respect ( le moi je) dans d'autres pays la question ne se pose pas question d'éducation.
allez bonne journée
je reprend:
Moralité tu veux te faire respecter commence par respecter les autres, belles paroles!
il suffit de se rendre dans n'importe quel endroit ou l'on trouve des emplacements pour voir comment ceux ci sont utilisés :
- débordement des limites
- stationnement hors des limites dans certains parking pour éviter d'avoir un autre cc à coté
- d'autres pensent que l'emplacement est propriété privé en occupant 3 places pour 2 cc en déroulant leur auvent face à face.
etc...
- d'autres profite de l'absence du propriétaire du cc pour leur voler leurs chaises ou je ne sais quoi ( j'en ai fait les frais)
Il n'y a qu'en France qu'on parle de respect ( le moi je) dans d'autres pays la question ne se pose pas question d'éducation.
allez bonne journée
Re: Le camping-car, symbole du moi d’abord
Bonjour,
Comme je l'ai dit plus haut: Il y a des comportements qui sont indéfendables, et aucun argument ne peut les justifier.
Essayer de les justifier c'est un peu avoir le même état d'esprit, c'est aussi quelque part quelque peu se comporter comme eux!
Vous connaissez l'expression: Scier la branche sur laquelle on est assis?
C'est ce qu'ils sont en train de faire!
Sauf qu'eux comme ils ne sont pas passionnés par le mode de vie qu'est le camping-car, car la plus part y sont venu par phénomène de mode et parce que ça les amusait mais pas par j'aime. campingcaraide, ils trouveront après un autre moyen d'assouvir leur "moi' dans un autre domaine.
Triste société dans laquelle nous vivons!
Comme je l'ai dit plus haut: Il y a des comportements qui sont indéfendables, et aucun argument ne peut les justifier.
Essayer de les justifier c'est un peu avoir le même état d'esprit, c'est aussi quelque part quelque peu se comporter comme eux!
Vous connaissez l'expression: Scier la branche sur laquelle on est assis?
C'est ce qu'ils sont en train de faire!
Sauf qu'eux comme ils ne sont pas passionnés par le mode de vie qu'est le camping-car, car la plus part y sont venu par phénomène de mode et parce que ça les amusait mais pas par j'aime. campingcaraide, ils trouveront après un autre moyen d'assouvir leur "moi' dans un autre domaine.
Triste société dans laquelle nous vivons!
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