Camping-car. Le marché résiste à la crise
Posté : 20 mars 2011, 18:53
Malgré la crise, le camping-car poursuit sa route sans trop d'encombre. Depuis deux ans, l'occasion avait tiré le marché, les ventes de véhicules neufs repartent cette année.
Les constructeurs retrouvent le sourire. Depuis janvier, les ventes de campings-cars neufs ont progressé de 11% et ceux d'occasion de 7%. Les stocks se sont dégonflés chez les concessionnaires. «Il ne faut jamais baisser les bras face à la crise, souligne François Feuillet, président du groupe Trigano et président du syndicat professionnel des véhicules de loisirs (Uni VDL). Après un arbitrage budgétaire en faveur de l'occasion, les clients se laissent à nouveau tenter par les innovations et le meilleur confort».
Hyper-sophistiqués
A l'usine de Saint-Brandan (120 salariés), dans les Côtes-d'Armor, Autostar prépare déjà la collection 2012. Sept cents véhicules sortent annuellement des chaînes de l'entreprise, des vans aux intégraux, en passant par les profilés et les capucines. A l'extérieur de l'usine, plusieurs modèles du millésime 2011 sont prêts à partir chez les concessionnaires. L'un d'entre eux va prendre, pour la première fois, la direction de la Russie. «Nous exportons 20% de notre production vers la Suisse, la Hollande, la Belgique, l'Italie, l'Allemagne et l'Angleterre», souligne Antoine Moreau, le directeur de l'usine costarmoricaine.
Concurrence féroce
La concurrence est féroce. Ils sont pas moins d'une cinquantaine de fabricants à se partager le marché du camping-car: Autostar, Pilote, Challenger, Chausson, Rapido, Hymer, Bürstner, Dethleffs... Au fil des ans, le véhicule se dote d'équipements sophistiqués améliorant le confort et la sécurité : lit pavillon motorisé intégré au plafond pendant le jour et qui s'abaisse électriquement la nuit, salle de bain avec cabine de douche séparée, station multimédia avec caméra de recul et écran couleur intégré, lecteur CD/DVD, port USB, lecteur de carte SD, pré-équipement TV supplémentaire dans la chambre... Le coeur de la clientèle est le couple de 55 à 70 ans, en fin de carrière ou retraité, qui dispose de temps de loisirs, d'un bon revenu ou de l'héritage des parents.
Toutes catégories sociales
«On y trouve toutes les catégories sociales, ouvrier, enseignant, professions libérales», précise François Feuillet. Les prix du véhicule de loisir varient de 45.000 euros à plus de 100.000 euros pour le neuf, de 15.000 euros à 45.000 euros pour l'occasion. Le budget moyen consacré à ce type d'achat se situe entre 45.000euros et 50.000 euros.
La règle de trois
«Le plus souvent, le primo-accédant achète une occasion avant de passer au neuf avec une motorisation moderne, témoigne François Feuillet. En prenant de l'âge, il va changer de style de vie, choisir un véhicule plus petit ou bien carrément un plus grand, pour emmener les petits-enfants en vacances». C'est la règle de trois du camping-cariste type. «Beaucoup de nos clients retraités passent plus de six mois dans leur camping-car», témoigne Antoine Moreau. Un mois en Bretagne, deux mois au Maroc, juillet et août dans le Massif central loin de la foule, quelques week-ends prolongés dans la région. La flambée du prix des carburants va-t-elle freiner leurs ardeurs?
vu sur
http://www.letelegramme.com/ig/generale ... 239696.php
Les constructeurs retrouvent le sourire. Depuis janvier, les ventes de campings-cars neufs ont progressé de 11% et ceux d'occasion de 7%. Les stocks se sont dégonflés chez les concessionnaires. «Il ne faut jamais baisser les bras face à la crise, souligne François Feuillet, président du groupe Trigano et président du syndicat professionnel des véhicules de loisirs (Uni VDL). Après un arbitrage budgétaire en faveur de l'occasion, les clients se laissent à nouveau tenter par les innovations et le meilleur confort».
Hyper-sophistiqués
A l'usine de Saint-Brandan (120 salariés), dans les Côtes-d'Armor, Autostar prépare déjà la collection 2012. Sept cents véhicules sortent annuellement des chaînes de l'entreprise, des vans aux intégraux, en passant par les profilés et les capucines. A l'extérieur de l'usine, plusieurs modèles du millésime 2011 sont prêts à partir chez les concessionnaires. L'un d'entre eux va prendre, pour la première fois, la direction de la Russie. «Nous exportons 20% de notre production vers la Suisse, la Hollande, la Belgique, l'Italie, l'Allemagne et l'Angleterre», souligne Antoine Moreau, le directeur de l'usine costarmoricaine.
Concurrence féroce
La concurrence est féroce. Ils sont pas moins d'une cinquantaine de fabricants à se partager le marché du camping-car: Autostar, Pilote, Challenger, Chausson, Rapido, Hymer, Bürstner, Dethleffs... Au fil des ans, le véhicule se dote d'équipements sophistiqués améliorant le confort et la sécurité : lit pavillon motorisé intégré au plafond pendant le jour et qui s'abaisse électriquement la nuit, salle de bain avec cabine de douche séparée, station multimédia avec caméra de recul et écran couleur intégré, lecteur CD/DVD, port USB, lecteur de carte SD, pré-équipement TV supplémentaire dans la chambre... Le coeur de la clientèle est le couple de 55 à 70 ans, en fin de carrière ou retraité, qui dispose de temps de loisirs, d'un bon revenu ou de l'héritage des parents.
Toutes catégories sociales
«On y trouve toutes les catégories sociales, ouvrier, enseignant, professions libérales», précise François Feuillet. Les prix du véhicule de loisir varient de 45.000 euros à plus de 100.000 euros pour le neuf, de 15.000 euros à 45.000 euros pour l'occasion. Le budget moyen consacré à ce type d'achat se situe entre 45.000euros et 50.000 euros.
La règle de trois
«Le plus souvent, le primo-accédant achète une occasion avant de passer au neuf avec une motorisation moderne, témoigne François Feuillet. En prenant de l'âge, il va changer de style de vie, choisir un véhicule plus petit ou bien carrément un plus grand, pour emmener les petits-enfants en vacances». C'est la règle de trois du camping-cariste type. «Beaucoup de nos clients retraités passent plus de six mois dans leur camping-car», témoigne Antoine Moreau. Un mois en Bretagne, deux mois au Maroc, juillet et août dans le Massif central loin de la foule, quelques week-ends prolongés dans la région. La flambée du prix des carburants va-t-elle freiner leurs ardeurs?
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