Vacances en camping-car : une liberté qui a un prix
Posté : 16 janv. 2012, 16:47
C'est un fait, le camping-car séduit de plus en plus les Français, familles et seniors en tête.
C'est décidé, vous partez en camping-car dès les prochaines vacances... et pourquoi pas même aux sports d'hiver puisque le caravaneige connaît un succès grandissant ! Pour février-mars, il est plus que temps de vous en préoccuper, mais pour les vacances de printemps et les grandes vacances l'offre est encore très large : plus de 2.500 véhicules, rien que pour la France. Cependant, pour être certain d'obtenir en location le camping-car qui correspond à ses besoins, à ses envies, il faut s'y prendre au plus vite. Mais au fait pourquoi louer ? Parce qu'acheter un véhicule neuf est un investissement important : de 40.000 à 50.000 euros en moyenne pour des vacances en famille - et même si, pour la moitié, il est possible d'acquérir une excellente occasion -, cela reste onéreux pour un mois ou six semaines d'utilisation dans l'année. Il faut aussi le garer, l'assurer, l'entretenir, parfois l'équiper ou le rééquiper !
Prévoir un programme réaliste
Pour louer un camping-car - c'est, à notre avis, un passage obligé pour les néophytes -, on peut s'adresser à Avis (http://www.aviscaraway.com), qui s'en est fait une spécialité, ou à Hertz (http://www.trois-soleils.com), mais également à des loueurs locaux, des « artisans » toujours prêts à transmettre ce « code du bon usage » qui permet de réussir ses vacances. Bruno Petit (http://www.france-escape.fr) a été l'un des premiers et ses conseils sont précieux. Il rappelle d'abord qu'il faut prévoir un programme réaliste : un millier de kilomètres pour une semaine, 2.500 kilomètres tout au plus pour deux semaines. Avantage : on peut généralement éviter de souscrire les contrats avec kilométrage illimité... réservés aux seuls gros rouleurs.
Et puis, inutile de partir d'en bas de chez soi. En louant un véhicule au départ du circuit de vacances que l'on a choisi, on gagne en fatigue et en coût car les kilomètres valent cher quand on consomme 12 litres aux 100 kilomètres et que l'on acquitte des péages de 30 % à 35 %, plus élevés qu'en voiture particulière.
« Une fois au volant, il faut savoir prendre son temps et compter sur les surprises de la route pour modifier son itinéraire, voire le but de ses vacances, explique encore Bruno Petit. Le camping-car, c'est la liberté... et il faut se l'approprier ! » Certes, tout n'est pas permis et il y a des règles à respecter notamment pour le stationnement (voir le « Guide national des aires de services » des Editions Larivière et le site http://www.lemondeducampingcar.fr). Ces (petits) inconvénients ne gâchent nullement le plaisir de pouvoir découvrir autrement la France, un pays qui se prête à merveille aux délices de devenir, le temps d'une quinzaine, camping-cariste.
MARC HORWITZ, Les Echos
C'est décidé, vous partez en camping-car dès les prochaines vacances... et pourquoi pas même aux sports d'hiver puisque le caravaneige connaît un succès grandissant ! Pour février-mars, il est plus que temps de vous en préoccuper, mais pour les vacances de printemps et les grandes vacances l'offre est encore très large : plus de 2.500 véhicules, rien que pour la France. Cependant, pour être certain d'obtenir en location le camping-car qui correspond à ses besoins, à ses envies, il faut s'y prendre au plus vite. Mais au fait pourquoi louer ? Parce qu'acheter un véhicule neuf est un investissement important : de 40.000 à 50.000 euros en moyenne pour des vacances en famille - et même si, pour la moitié, il est possible d'acquérir une excellente occasion -, cela reste onéreux pour un mois ou six semaines d'utilisation dans l'année. Il faut aussi le garer, l'assurer, l'entretenir, parfois l'équiper ou le rééquiper !
Prévoir un programme réaliste
Pour louer un camping-car - c'est, à notre avis, un passage obligé pour les néophytes -, on peut s'adresser à Avis (http://www.aviscaraway.com), qui s'en est fait une spécialité, ou à Hertz (http://www.trois-soleils.com), mais également à des loueurs locaux, des « artisans » toujours prêts à transmettre ce « code du bon usage » qui permet de réussir ses vacances. Bruno Petit (http://www.france-escape.fr) a été l'un des premiers et ses conseils sont précieux. Il rappelle d'abord qu'il faut prévoir un programme réaliste : un millier de kilomètres pour une semaine, 2.500 kilomètres tout au plus pour deux semaines. Avantage : on peut généralement éviter de souscrire les contrats avec kilométrage illimité... réservés aux seuls gros rouleurs.
Et puis, inutile de partir d'en bas de chez soi. En louant un véhicule au départ du circuit de vacances que l'on a choisi, on gagne en fatigue et en coût car les kilomètres valent cher quand on consomme 12 litres aux 100 kilomètres et que l'on acquitte des péages de 30 % à 35 %, plus élevés qu'en voiture particulière.
« Une fois au volant, il faut savoir prendre son temps et compter sur les surprises de la route pour modifier son itinéraire, voire le but de ses vacances, explique encore Bruno Petit. Le camping-car, c'est la liberté... et il faut se l'approprier ! » Certes, tout n'est pas permis et il y a des règles à respecter notamment pour le stationnement (voir le « Guide national des aires de services » des Editions Larivière et le site http://www.lemondeducampingcar.fr). Ces (petits) inconvénients ne gâchent nullement le plaisir de pouvoir découvrir autrement la France, un pays qui se prête à merveille aux délices de devenir, le temps d'une quinzaine, camping-cariste.
MARC HORWITZ, Les Echos