Comment s’étonner alors que nous nous sentions toujours insatisfaits et que nous nous mettions à courir pour nous remplir ? De plus, cette course est vaine car la satisfaction du « nouveau » va très vite être intégrée dans les habitudes et devenir invisible.
Dans « le silence du cœur », Paul Ferrini écrit : « C’est la perception du manque qui bloque l’abondance. En réalité, le manque n’est pas réel. Mais la croyance au manque est réelle.
Et c’est la croyance au manque qui rend ce dernier réel ». Nous avons tous cette pensée automatique autour du manque. Elle provoque une insatisfaction permanente dont s’emparent avec habileté les marqueteurs et publicitaires de tous poils, cherchant à nous faire croire qu’avec XXX ou YYY ce sentiment va s’estomper et que nous allons accéder enfin à la plénitude. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
Est-ce une programmation de notre cerveau dont l’origine serait très ancienne, celle d’un temps où il fallait lutter « à mort » pour rester en (sur)vie ? Il n’y a pas de fatalité : aujourd’hui, faisons un pas de côté et soyons conscients de tout ce qu’il y a, de tout ce que nous avons, de tout ce qui fonctionne, de toutes ces possibilités, de toutes les chaînes de valeur qui nous entourent.
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