
source : La Dépêche ; https://www.ladepeche.fr/article/2018/0 ... oyage.html
L'aire municipale de camping-car située allée de la Source, a été envahie depuis ce dimanche par un convoi de caravanes appartenant à la communauté des gens du voyage. Une occupation illégale, le site de stationnement payant est dédié aux camping-caristes de passage dans la ville sous-préfecture.
Hier, le nouveau commandant de police, Thierry Guérin a constaté sur place cette installation. Il a pris aussitôt attache auprès du maire de Castelsararsin pour l'en informer. Ce dernier doit désormais prendre un arrêté municipal pour que la police puisse les mettre en demeure de quitter les lieux, avant tout usage de la force.
De plus en plus d'occupations sauvages
Des occupations illégales qui ces dernières semaines se sont multipliées sur le territoire communal et intercommunal. En effet dans la zone d'activités de Barrès entre les bâtiments de l'entreprise France Charpentes et ceux la scierie, une installation sauvage d'une trentaine de caravanes perdure depuis plusieurs jours alors même que d'autres s'étaient installés il y a peu sur le parking de l'ancienne enseigne Original, impasse de l'hippodrome. Une situation qui ne s'explique pourtant pas par l'absence d'aire pour accueillir les gens du voyage sur la commune. «L'aire d'accueil de Laverdoulette est ouverte, il ne manque pas de places», certifie le président de la communauté de communes Terres des confluences, Bernard Garguy dont la collectivité a désormais la compétence et la gestion des aires. Un espace où les «voyageurs» peuvent rester à demeure durant onze mois consécutifs. Cette dernière est pourtant depuis quelques semaines à moitié vide... Selon nos informations des tensions entre deux fratries en seraient à l'origine. L'un des groupes a quitté les lieux et a installé un campement sauvage à la ZAC de Barrès. «D'autant, note, le président Garguy que la ville sous-préfecture a aussi une aire de grand passage qui permet de rester de 8 à 15 jours sur place». Une aire dite du Maniou en bord de Garonne qui, aussi, ne fait pas le plein. Il est vrai que son état de vétusté et sa proximité avec le fleuve vont obliger l'intercommunalité à prendre d'autres dispositions n'expliquant toutefois pas pour les élus ces occupations sauvages. «En attendant que nous réalisions une autre aire de grand passage en raison des dispositions du PPRI (plan de prévention des risques d'inondations), l'aire de Magnou est à même d'accueillir les gens du voyage», assure Bernard Garguy. Pour l'heure, il reste donc à faire appliquer la loi. Wait and see...
source : La Dépêche ; https://www.ladepeche.fr/article/2018/0 ... oyage.html